D'une humeur massacrante...

Elodie descendait de sa chambre, après avoir rencontré Tracy, sa colocataire. Et là, elle ne savait pas pourquoi, elle avait envie de tout casser. Ette était, comme qui dirait, d'une humeur massacrante. Marchant sans regarder où elle allait, ses pieds avaient finit par la porter jusqu'à la plage. Elle donna un coup de pieds dans le sable qui partit comme de la poussière, emporté par le vent. Il retomba un peu plus loin, tandis que la jeune fille recommençait à marcher rageusement. Elle en savait pas ce qui lui arrivait, mais, de temps en temps, elle était en colère, ou triste, pour un rien. Là c'est ce qui lui arrivait, elle était dansune colère folle et mieux ne fallait-il pas se trouver sur son chemin. Elle avait encore, bien sûr, son caractère sympathique, mais là elle n'était pas en état de faire sa petite personne toute gentille. Peut-être que si, là, maintenant, tout de suite, quelqu'un venait à sa rencontre, elle serait "capable" d'être bien gentille, mais seule, avec ses pensées qu'elle n'écoutait même pas, non. Elle s'arrêta alors brusquement, et s'assit, là au milieu de cette plage sur laquelle régnait une faible lumière orangée. Le soleil se couchait.

[hj : Je suis désolée pour celui ou celle qui prend la suite, je suis en manque d'inspiration...]

[hj : Personne ne veut répondre ?]

Sam était en folie. Quelque rare moment de sa vie ou il vaut mieux s'éloigner. Il décida donc d'aller se rafraichir. Prit son maillot de bain et l'enfila. Mis un chemise et partit en tapant des pieds, claquant la porte derrière lui. Arriver à la plage il enleva sa chemise et sans même prendre le temps de se mouiller il plongea dans l'eau froide qui devait à 17° pas plus. Relevant sa tête il remis ses cheveux bien pour ne pas les avoir devant les yeux et resta seul dans l'eau froide. Quelques rares couples le regardais. Monsieur n'était pas content. Pourquoi moi je sais pas! Il voulut sortir de l'eau quand il vit une blondinette rageuse taper le sable. Il sortit quand même de l'eau et sans s'en rendre compte il prit sa chemise et la balança; dans l'eau.

-Roo,C'EST PAS VRAI!

Il alla la chercher et la jeta à deux mètre de lui sur le sable. L'eau qui était dessus vola un peu partout.

Elodie avait remarqué qu'un jeune homme non loin de là semblait lui aussi dans une presque extrême. Bah au moins elle était pas toute seule. Lui aussi semblait ne pas trop savoir pourquoi il était en colère. Ca se voyait à sa façon d'agir, de faire. C'était ainsi. Elle n'avait pas trop envie de parler, et même si elle en avait envie elle n'alla pas le voir. Après s'il voulait venir faire papote bah il avait qu'à venir. Elle en avait déjà marre de rester assise à rien faire et elle se leva donc afin de se remettre à marcher en grandes enjambées d'un pas rageux. Elle ne voulait pas s'arrêter pourtant elle le fit. Elle voulait se rafraîchir les idées. Elle avait son maillot de bain sur elle, par une simple coïncidence : avant de se sentir soudainement en colère elle avait envie d'aller à la piscine. Mais il en avait été autrement et elle s'était retrouvée à la plage. Elle enleva donc ses fausses converses, son jean délavé, et son top noir et se retrouva en maillot deux pièces bleu avec des fleurs blanches. Elle courra jusqu'à la mer et fit un plongon magistral avant de se rendre compte qu'elle se trouvait non loin du jeune homme en colère lui aussi...

Tout compte fait Sam était retourné dans l'eau. Puis la jeune femme y entra aussi. Pour remanier sa forme d'habitude Sam courais. mais la il nagea très loin et ses pieds était à deux mètre du sable. Il plongea! Parcourant trois mètre il s'assit sur le sable. Ayant déjà la respiration limité il continua de regarder les poisson. Quand il compris enfin que rester ici lui vaudrait la vie il se propulsa hors de l'eau. Respirant de grande bouffer. Il était toujours en colère. Il avait une grande envie de taper l'eau mais vu qu'il y avait déjà du monde. Il retourna la ou il a pieds, à quelque mètre de la jeune femme.

*Non Sam! Pour une fois tu parle pas!*

Et il resta comme sa. Le soleil se couchait lentement

Le populo commençait à partir alors que les lumières du soleil donnaient une magnifique couleur à la mer qui scintillait. Ca ne calma pas pour autant Elodie qui fit un plongeon en canard et qui nagea merveilleusement en ondulation. Après sa sortie de l'eau non loin pour reprendre sa respiration, elle remarqua qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres du jeune homme qui était après observation plutôt mignon. Mais elle n'avait pas envie d'engager la conversation. Voyant que lui non plus ne le faisait pas, elle décida de retourner à sa colère. Elle plongea une fois encore en canard et descenda au fond ; ça ne lui prit pas beaucoup de temps vu qu'elle avait encore pied. Elle attrapa une poignée de sable. Lorsqu'elle remonta à la surface, il s'agissait maintenant d'une pâte brunâtre à la consistance douteuse. Elle jeta cette poignée de sable de toutes ses forces. Ca faisait toujours du bien et ça défoulait de jeter quelque chose...

Sam la regarda. Une bataille d'esprit le pris soudain!
*Sam: Aller j'y vais!
Conscience: Non
Sam: Mais si elle allair d'avoir la même humeur que moi!
Consc': Ba justement!
Sam: Mais..
Consc': Mais rien!
Sam: Laisse tomebr et va s'y!
Consc': OK mais tu dira quoi?*

Il s'avança vers elle, l'étrange inprésion de déjà vu le pris.

-Salut.

Ses orteils se contractèrent soudain. Timide?

[hj : Comme j'avais posté ce topic avant le club de danse, on va dire que Sam et Elodie ne se connaissent pas encore. Bon, d'accord ça fera qu'on va se présenter deux fois (à moins qu'on se présente pas^^) mais bon sinon ça concorde pas]

Il n'y avait plus personne sur la plage maintenant. Elle s'était vidée en quelques instants, et maintenant il n'y avait qu'eux deux. D'ailleurs, le jeune homme venait de lui dire salut. Envie de faire papote ? Bon bah elle allait essayer d'avoir l'air un tant soit peu sympa. Elle lui répondit d'un ton le plus aimable possible :

"Salut."

Elle ne voulait pas non plus lancer la conversation. Ce n'était pas qu'elle n'en avait pas envie, bien au contraire puisque ce garçon était mignon et pas qu'un peu, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle allait attendre un peu pour voir s'il disait quelque chose d'autre. Sinon elle irait un peu nager pour se défouler. Le soleil descendait de plus en plus, offrant un spectacle de plus en plus majestueux.

*J'me sent mal mais j'ai pas envie de passer pour une sans-coeur non plus. J'espère qu'il a un tant soit peu de logique pour comprendre pourquoi est-ce que je suis pas très bavarde...*

Sam ne bougea pas. Regardant les chauves-souries voler. Il adorais ses animaux!

*Consc': Tu vois elle ne veut pas parler!*

Il regarda subitement son reflet dans l'eau. Mouillé, et pâle.

*Chouette, bon repique un tête.*

Elodie attendit un peu, dévisageant le jeune homme lorsqu'il regardait ailleurs. Il avait un beau visage, aux traits fins et aux cheveux en bataille. Après quelques instants, elle vit bien qu'il ne souhaitait pas continuer à parler. Elle retourna donc dans l'eau, et y resta en apnée une bonne poignée de secondes. Elle était gracieuse dans l'eau, et voyait assez bien sans lunettes. Mais quelque chos ela troublait. Elle avait l'impression d'avoir un poid sur la conscience. Consciente qu'elle ne pourrait pas rester éternellement la tête dans l'eau, elle resoortit pour reprendre sa respiration. Ell sortit de l'eau, alla sur le sable, et ferma les yeux. Pour réfléchir. Elle en avait besoin.

Lui il resta dans l'eau.

*Quec-qu'il m'arrive?*

Il plongea et se prit la tête dans les bras sous l'eau. Regardant les poissons. Souffrant en silence. Il respira à l'air libre et alla sur la plage. Mit sa poitrine contre ses genoux et pensa. Pense à tout et à rien.

Parfois la colère change et devient réflexion. Ainsi on se calme, et on et plus libre de la pensée que lorsqu'on était colérique. Elodie, effectivement, perdait peu à peu sa colère. Et elle pouvait donc mieux réléflchir. Enfin plutôt penser. Elle ne voyait pas trop sur quoi est-ce qu'elle pourait réfléchir... Peut-être sur la raison de sa colère ? Mais c'était peine perdu. Elle remarqua que le jeune homme de tout à l'heure était lui aussi sortit et semblait lui aussi réfléchir, ou penser. Deux cas similaires. C'était ainsi. Maintenant qu'elle s'était calmée, qu'elle avait les idées plus claires, elle aurait pu aller lui parler. Mais elle ne voulait pas troubler sa tranquilité pour l'instant. Après tout, lui n'était peut-être pas calmer...

[DSL du retard]

Monsieur je pète pas la forme se calma peut à peut. C'est pas simple.

*Ba enfin!*

Mais il avait encore envie de jeté sa pauvre chemise blanche à trois kilomètres; il avait besoin de parler pour oublier sa colère.